Pour cette réflexologue genevoise qui a hérité du don de son grand-père, ça ne fait aucun doute: «Depuis quelques années, le corps médical fait de plus en plus appel aux faiseurs de secrets, surtout quand il s'agit de brûlures.»
«Les médecins qui acceptent cette pratique et reconnaissent ses effets, même s'ils ne peuvent les expliquer, sont généralement les mêmes qui s'intéressent aux médecines parallèles», remarque Inès.
Et pourtant, les contacts entre guérisseurs et médecins ne sont jamais directs, ni officiels. Ils se font toujours par le biais du malade. «Seuls les infirmières ou ambulanciers sont plus enclins à nous appeler, reconnaît la Genevoise. Les médecins, eux préfèrent garder leur distance.»
Lorsqu'une personne appelle Inès, celle-ci ne lui demande que son prénom et sa date de naissance. «Ensuite je raccroche le téléphone et je fais mon secret, c'est-à-dire une petite incantation, semblable à une prière. Puis, j'attends environ un quart d'heure et je rappelle la personne pour prendre de ses nouvelles.»
Comme tous les faiseurs de secrets, Inès soigne gratuitement. «Les appels affluent surtout durant les fêtes de fin d'année et autour du 1er août, poursuit la réflexologue. Dans les deux cas, il s'agit de parents dont les enfants se sont brûlés avec une bougie ou avec des feux d'artifices.
(adv)